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Sport
Blayau : « J'ai honte »
Le président du Paris-SG Pierre Blayau n'a pas mâché ses mots après le triste match nul de son équipe contre l'équipe réserve de l'OM (0-0), dimanche en Championnat. «C'est un sentiment de honte et de tristesse. Le PSG numéro 1 n'a pas été à la hauteur de l'événement ni sur le plan moral ni sur le plan physique. J'éprouve un sentiment de honte du spectacle offert. J'ai honte de la prestation des joueurs. Au nom du club, je présente mes excuses solennelles au public du Parc des Princes.»
Le dirigeant parisien sait qu'une place dans les quatre premiers sera très difficile à accrocher. Mais il maintient sa confiance à son entraîneur Guy Lacombe et à ses joueurs. «A force de faire des bâtons (des points de matches nuls), on va finir par faire des croix (sur les objectifs européens du club). Une victoire aurait gommé cette horrible semaine. Mais le 0-0 d'aujourd'hui est triste. Je ne remets pas en question l'entraîneur qui fait son travail. Les joueurs ont été pris dans un match piège. Le PSG mérite de la stabilité. Il ne faut pas se faire de souci pour la vie du groupe: les joueurs ont du talent.»
Emon : « C'est comme une victoire »
L'entraîneur parisien Guy Lacombe avait pour sa part peu de motifs d'être heureux. Il n'a pas caché sa déception et estime que ses joueurs ont été perturbés par l'enjeu. «Je suis déçu pour les joueurs et terriblement déçu pour les supporters. Il faut regarder le contenu objectivement : on n'a sûrement pas eu l'investissement nécessaire pour un tel match. Les joueurs avaient un peu peur au Parc par rapport aux événements, qui les mettaient dans une situation où ils ne pouvaient pas ne pas gagner. La semaine a aussi été perturbée par les internationaux, qui sont arrivés tard. Il faut être très agressifs, et là on a manqué d'agressivité. Manifestement, certains joueurs étaient perturbés. Marseille n'était pas une équipe de CFA2 ! Vous avez Carrasso, Delfim, Gimenez, Civelli... Ils avaient à défendre, ils l'ont bien fait, indéniablement. (...) Ce n'est pas ce soir qu'on a touché le fond.»
Albert Emon, l'entraîneur adjoint de l'Olympique de Marseille, a goûté avec un certain plaisir le match nul rapporté par la jeune équipe alignée dimanche contre le Paris-SG (0-0). «C'est comme une victoire. Ce soir, c'est la famille olympienne qui a pris un point. J'ai surtout pensé au jeu, au plaisir des jeunes de jouer en première division, des jeunes de moins de 18 ans qui devaient jouer en Coupe Gambardella aujourd'hui. Il y a sept-huit joueurs qui ont pris énormément de plaisir. Il y a eu la volonté d'être collectifs, et c'était pas évident de résister pendant 90 minutes au PSG. Je suis content : l'OM est un grand club. Ces jeunes, on ne leur a pas mis trop de pression, mais eux ont fait honneur à nos supporters, qui n'ont malheureusement pas pu assister au match. Ce point, on le dédie à nos supporters.»
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